11 décembre : Mirissa dernier jour de vacances

Tout a une fin, snif... demain nous repartons pour la France et je vais donc terminer ce blog. Merci à ceux et celles qui nous ont suivis durant ces presque 6 semaines et bien entendu un merci supplémentaire à ceux qui nous ont fait part de leurs commentaires.

Je communique ici, comme promis à Shashi, notre chauffeur qui nous a accompagnés durant 29 jours, ses coordonnées afin que ceux qui souhaitent se rendre au Sri Lanka puissent le contacter. Je précise que Shashi est anglophone et qu'il conduit avec une prudence tout à fait rassurante. Afin que tout se passe bien, il suffit de lui préciser le degré d'autonomie que l'on désire :
Shashi Kuma
Tél. +94 723 691 330



Dernières photos de la baie de Mirissa avant un dernier plouf dans l'océan et après un dernier massage ayurvédique délicieusement énergique.




Les dernières attentions du personnel à notre égard.
Les petits gâteaux traditionnels ont été confectionnés durant une journée de repos de l'un d'entre eux... sympa non ? les Sri Lankais ont un sens de l'accueil qui pourrait servir d'exemple.


6 décembre au 10 décembre : Mirissa, Matara, Weligama

Puisque aujourd'hui Internet fonctionne, je vais en profiter et me dépêcher de relater ces 5 derniers jours placés sous le signe du farniente le plus absolu...

Un peu de snorkeling à Weligama, déplacement en tuk tuk sur une route hyper dangereuse ou bus et camions roulent à tombeau ouvert et nous espérons bien qu'il ne se refermera pas sur nous...

J'fais mon footing au milieu des algues et des coraux
Et j'fais mes pompes sur les restes d'un vieux cargo
J'dis bonjour... Faut bien que je me mouille
...
Merci Bashung.














Le port de pêche de Mirissa, 6 heures du matin, Daniel a préféré dormir.
Quelle vie trépidante sur le port, en moins d'une heure, tous les poissons sont nettoyés, voire tranchés ou coupés en morceaux et vendus. A 7 heures, tout est fini.











Le star fort, qui comme son nom l'indique
est en forme d'étoile, construit à l'époque
de l'occupation hollandaise
dans les années 1760
Un petit tour à Matara, capitale de la province où nous nous trouvons, nous y sommes allés en bus pour une somme tout à fait dérisoire, nous avons franchi le pas... en effet, nous voulions éviter de prendre ces fous roulants mais il fallait quant même faire l'expérience... effectivement, à l'intérieur du bus, il faut s'accrocher, le chauffeur se fiche complètement de la sécurité des passagers et il fonce, dépasse, s'arrête toujours brutalement...
La mosquée
Les joueurs de cricket,
une institution au Sri Lanka
La tour du 2e Fort de Matara,
toujours construit
sous l'occupation hollandaise

  


 La plage de Weligama, après avoir changé de l'argent dans le quartier musulman, chez un homme apparemment très fort en business... meilleur taux de tout le séjour !



Sur ce bateau de pêche à balancier, on peut voir le siège la la vigie (ou traqueur de bancs de poissons)


 Mirissa, la petite île et les surfeurs

Au pied du Sudu Weli, un restaurant, bar, guest-house
qui nous a joué de la boîte à rythme toute la nuit
de samedi et toute la journée de dimanche








La baie, vue de la petite île
et les jolies fleurs qui la tapissent





5 décembre - Mirissa : Moby Dick présente au rendez-vous !

Ce matin donc, départ encore une fois à 6h30 - mais seule - pour aller voir les baleines.
L'océan est un peu déchaîné, même beaucoup, le bateau tangue et roule et il y a quelques malades à bord... j'ai une pensée pour Daniel resté à l'hôtel, je crois qu'il a bien fait de ne pas venir.
Quant à moi, je profite à fond de cette sortie et suis la première à apercevoir un aileron de requin, on voit très bien le corps se profiler sous l'eau mais compte tenu des mouvements de l'océan, la prise de photo est délicate, voire impossible...
Vers 9h30, la première baleine bleue se montre - au moins à 150 mètres - et nous fait un festival, on la voit sortir et revenir dans l'eau en nous montrant sa queue, magnifique !
On a eu droit à ce spectacle quatre fois avec 2 baleines différentes.
A part les malades, tout le monde était émerveillé par la vue de ces superbes cétacés.
En revanche, aujourd'hui mer grosse et ciel couvert, les dauphins ne se sont pas montrés mais on a vu pas mal d'exocets (poissons volants).
On a vu un deuxième requin puis on est revenu au port.

Pour les jours qui viennent, étant donné que l'on reste à Mirissa, je ne reviendrai sur ce blog que si j'ai des choses intéressantes à poster alors p'tet ben qu'oui, p'tet ben qu'non... De toutes les manières j'y reviendrai pour le clôturer.

Je terminerai ce blogpost avec une pensée particulière pour une amie qui fête son anniversaire aujourd'hui et en l'honneur de qui je boirai du vin français ce soir ! Tu me coûtes cher Brigitte (j'rigooole...). Bon anniversaire !


Bien que ce soit une photo ridicule et floue,
c'est la seule qu'il m'a été possible de prendre
de la queue de la baleine... pas facile de viser au bon moment,
mais cela me rappellera un excellent moment


4 décembre - Mirissa : à la recherche de Moby Dick

Départ 6h30 pour aller voir les baleines au large.
Le bateau n'est pas trop gros et il est assez récent pour nous donner confiance. La houle est assez forte et ça balance pas mal...
Au bout de 2 heures, après avoir vu des dauphins et tenté de prendre des photos - pas facile car ils sont vraiment très rapides - Daniel est pris du mal de mer, il est vraiment très touché et souffre beaucoup, je reste à côté de lui, les membres de l'équipage sont très prévenants... et nous ratons les baleines. De tous les passagers, nous sommes les seuls à n'avoir rien vu, tant pis... de retour au port, nous décidons de marcher car Daniel ne supporte même plus de remonter en voiture pour l'instant, il faut que le malaise passe.
En arrivant à l'hôtel, je raconte notre mésaventure à un membre du personnel avec qui nous avons bien sympathisé et qui est aux petits soins pour nous, il est accompagné d'un responsable et gentiment ils me proposent de recommencer l'aventure demain gratuitement... mais seule. Banco ! Je me relèverai donc encore très tôt demain matin et j'espère bien ne pas rater mon rendez-vous avec ces superbes mammifères.
La suite de la journée est banalement celle que l'on peut passer sur une plage, mais les rouleaux sont assez forts aujourd'hui, ça déménage et la baignade nous fait souvent manger le sable !




Les traditionnels bateaux de pêche à balancier



 


3 décembre - Mirissa : snakes farm

Notre chambre gentiment décorée de fleurs d'ibiscus
Pour ce qui souffrent de phobie envers reptiles, araignées ou scorpions, ne vous attardez pas sur cette page.

Pour cette dernière matinée passée avec Shashi avant qu'il ne retrouve sa famille dans la grande banlieue de Colombo, celui-ci nous a conduits à la ferme aux serpents, à quelques kilomètres de Mirissa.
Cette ferme est tenue par un docteur qui prélève du venin aux serpents afin d'en faire des antidotes.
Les serpents paraissent en bonne santé et cet homme nous donne plein d'explications quant à l'habitat, la nourriture et les particularités de ces charmantes bestioles, des dangereuses, très dangereuses et pas dangereuses du tout pour l'homme.
Notre hôte à la ferme aux serpents
Nous passons un bon moment dans cet endroit puis Shashi nous raccompagne à l'hôtel et reprend la route tout seul pour regagner sa famille qui l'attend depuis 29 jours.
Je donnerai ses coordonnées à la fin de notre voyage afin que ceux qui souhaitent se rendre au Sri Lanka et disposer d'un chauffeur puissent prendre contact. A préciser que Shashi est un bon anglophone mais pas du tout francophone.

L'après-midi se passe sur la plage à jouer avec les vagues et pour moi à m'amuser comme une folle à la pratique du body surf, je deviens accro...
Daniel a bien pris quelques photos de mon hilarité à la pratique de ce sport... mais il n'y avait pas de carte dans l'apparei... pfffttt...


Le cobra sous toutes ses formes




de face...
...et de dos

Petit câlin


Monsieur et madame vipère

Encore des très dangereux...









Les pacifiques, sans danger, sauf pour leurs proies...

Le python












Et pour finir, des bestioles tout aussi dangereuses, la tarentule et le scorpion